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La collection de la maison Clara Schumann . Edouard Dammouse & Haviland . Vase au héron

17/02/2024

Vase au Héron. Edouard Dammouse & Haviland . Vente Collection de céramiques Française verreries et documentations . Provenant de la villa Clara Schumann à Francfort. V 16 décembre 2005. Sotheby’s

La première propriétaire de la maison Clara Schumann (Clara Schumann 1819-1896).

« Quand Clara Wieck rencontre Robert Schumann à Leipzig, en Allemagne, elle a huit ans. Lui en a dix-sept. Il vient prendre des cours de piano chez son père, Friedrich Wieck, célèbre professeur qui a fait de sa fille Clara une musicienne virtuose, se produisant en public dès l’âge de dix ans.

Les années passent, Clara compose, se produit dans toute l’Europe, devient célèbre. Robert compose aussi de son côté. En réalité, les deux musiciens créent leurs mélodies en songeant l’un à l’autre, car une indéfinissable alchimie de sentiments les lie. Mais Friedrich Wieck, le père de Clara, interdit aux amants de se marier. Leurs cinq années de fiançailles s’écoulent donc surtout en correspondance littéraire et clandestine, et ils finissent par entamer un procès contre Friedrich Wieck pour pouvoir se marier. A l’aube de ses vingt-et-un ans, Clara Wieck devient enfin Clara Schumann.

En plus d’épauler son mari dans les exigences de la composition, Clara devient mère de huit enfants, donne moins de concerts et ne compose plus guère.

Mais elle aime passionnément Robert Schumann qui l’adore tout autant.

Bien que poussée par Robert, Clara craint de le décevoir et n’écrit de la musique pour lui qu’à Noël et lors de ses anniversaires. Lorsqu’au bout de treize années de vie conjugale, Robert Schumann s’effondre dans la maladie, Clara n’ose tout simplement plus composer et quarante années de veuvage se passent ainsi sans qu’elle reprenne quasiment jamais plus la composition. Elle demeure cependant l’une des plus grandes pianistes de son temps.

Si par amour, Clara semble avoir renoncé à une partie de son art, ses mélodies sublimées par le sentiment amoureux font pourtant la grandeur de son œuvre… Un idéal cher à l’époque romantique. »