http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial
Site vraiment très intéressant… touchant, où les registres numérisés permettent de découvrir un peu plus des chemins de vie en retraçant une partie de l’histoire de certains de nos aïeux, ou d’artistes.
« Inauguré le 11 novembre 2014, le Grand Mémorial permet d’interroger les données d’indexation de 94 services partenaires, qui ont fourni l’accès à leurs bases ; parmi eux, 91 services d’Archives départementales et 3 services nationaux. Le Grand Mémorial offre ainsi un point d’entrée unique à plus de 8,1 millions de matricules de soldats des classes combattantes de la Grande Guerre et à l’ensemble des 1,3 million de fiches des Morts pour la France.
91 conseils départementaux ont donné leur accord pour que les bases développées par leurs services d’Archives départementales soient intégrées au Grand Mémorial :
– Ain
– Aisne
– Allier
– Alpes-de-Haute-Provence
– Hautes-Alpes
– Alpes-Maritimes
– Ardèche
– Ariège
– Ardennes
– Aube
– Aude
– Aveyron
– Bouches-du-Rhône
– Calvados
– Cantal
– Charente
– Charente-Maritime
– Cher
– Corrèze
– Corse
– Côte-d’Or
– Côtes-d’Armor
– Creuse
– Dordogne
– Doubs
– Drôme
– Eure
– Eure-et-Loir
– Finistère
– Gard
– Haute-Garonne
– Gers
– Gironde
– Hérault
– Ille-et-Vilaine
– Indre
– Indre-et-Loire
– Isère
– Jura
– Landes
– Loir-et-Cher
– Lot-et-Garonne
– Loire
– Loire-Atlantique
– Loiret
– Haute-Loire
– Lot
– Lozère
– Maine-et-Loire
– Manche
– Marne
– Haute-Marne
– Mayenne
– Meurthe-et-Moselle
– Meuse
– Morbihan
– Moselle
– Nièvre
– Nord
– Oise
– Orne
– Pas-de-Calais
– Puy-de-Dôme
– Pyrénées-Atlantiques
– Hautes-Pyrénées
– Pyrénées-Orientales
– Bas-Rhin
– Haut-Rhin
– Rhône
– Haute-Saône
– Saône-et-Loire
– Sarthe
– Haute-Savoie
– Paris
– Seine-Maritime
– Seine-et-Marne
– Yvelines
– Deux-Sèvres
– Somme
– Tarn
– Tarn-et-Garonne
– Var
– Vaucluse
– Vendée
– Vienne
– Haute-Vienne
– Vosges
– Yonne
– Territoire de Belfort
– Guadeloupe
– Martinique
Les bases présentes n’offrent pas toutes le même niveau d’indexation, ni la même qualité de numérisation, reflétant la plus ou moins grande ancienneté des opérations menées. Nombre des partenaires versent leur données au fur et à mesure de l’avancée des travaux. Celles des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, de l’Ardèche, des Côtes-d’Armor, d’Eure-et-Loir, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Var, de l’Yonne et des Archives diplomatiques intègrent déjà les professions et les niveaux d’instruction et permettent d’exploiter au mieux les possibilités de recherche sur le Grand Mémorial.
Les Archives nationales d’outre-mer partenaires du Grand Mémorial
Le service à compétence nationale (SCN) des Archives nationales d’outre-mer (ANOM), situé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), met à la disposition du Grand Mémorial la quasi-totalité des matricules de l’Algérie et de la Polynésie française.
Il est important de préciser que les registres conservés aux Archives nationales d’outre-mer concernent uniquement les personnes disposant du statut de citoyen français au moment de leur recrutement ou celles ayant obtenu ultérieurement la citoyenneté française : les registres concernant les recrues ne disposant pas du statut de citoyen français sont conservés par le Service historique de la Défense.
Sont actuellement en ligne (novembre 2015) :
– Algérie (1866-1921)
– Comores (1903-1918)
– Inde et Indochine (1897-1909)
– Madagascar (1889-1918). Certains registres postérieurs sont conservés aux Archives de Paris
– Nouvelle-Calédonie (1907-1918)
– Polynésie (1894-1919)
– La Réunion (1884-1917)
– Saint-Pierre-et-Miquelon (1901-1921). Les registres postérieurs sont conservés aux Archives de Paris
– Guyane (1890-1914)
– Afrique occidentale française (1893-1917)
Les Archives diplomatiques rejoignent le Grand Mémorial
Quelque 9 614 soldats proviennent des registres matricules établis dans ces territoires sous protectorat français de 1886 à 1956 pour la Tunisie et de 1912 à 1956 pour le Maroc.
Ces registres concernent exclusivement les appelés de nationalité française, domiciliés à l’âge de 20 ans dans les territoires marocains et tunisiens, mais nés partout en France (40,6%), en Algérie (49,6%) et dans le reste du monde (3,9% en Tunisie, 3,3% au Maroc, 2,5% ailleurs). Ils sont versés par le Service historique de la Défense (Pau) au Centre des Archives diplomatiques de Nantes (CADN) 90 ans après la date de naissance des intéressés. Les Archives diplomatiques sont en effet le service désigné pour leur conservation à des fins historiques car le Résident général en charge de l’administration des protectorats au Maroc et en Tunisie était rattaché au ministère des Affaires étrangères. À Nantes, ils sont conservés au sein du fonds du protectorat au Maroc, dans la sous-série 7MA (un volume par classe de recrutement).
Les archives relatives aux indigènes marocains et tunisiens et autres résidents non naturalisés sont quant à elles toujours conservées au SHD (Pau). Enfin, les volumes concernant les appelés de nationalité française résidant à leurs 20 ans dans les territoires d’anciennes colonies (Algérie, etc.) sont conservés aux Archives nationales d’outre-mer.
Les états signalétiques ont été intégralement numérisés et indexés pour les classes 1913 à 1921. Actuellement, seules les données d’indexation sont disponibles sur internet ; les registres sont quant à eux consultables sous leur forme numérisée dans les deux salles de lecture des Archives diplomatiques (La Courneuve et Nantes).
Mémoire des Hommes partenaire du Grand Mémorial
Mémoire des hommes, le portail des ressources numérisées du ministère de la Défense, met en ligne la base de données des Morts pour la France, qui compte à l’heure actuelle 1,3 million de fiches. Cette base de données est également accessible sur le Grand Mémorial. S’y ajouteront bientôt 95 000 fiches de soldats n’ayant pas obtenu la mention officielle » Mort pour la France « , mais provenant du même fichier.