Lanson Alfred Désiré

11 mars 1851 à Orléans , décès 3 Avril 1898 à Paris

Alfred-Désiré Lanson est né le 11 mars 1851, à Orléans, où son père était potier. 1863-1864 et 1866-1868, école gratuite de dessin et d’architecture d’Orléans (ateliers de son frère Ernest-Auguste et de Clovis Monceau);
De 1867 à 1868, école préparatoire de dessin et de modelage.
Grâce à une bourse de la ville d’Orléans il est admis à l’École Nationale des Beaux-arts de Paris du 25 octobre 1869 à 1876
Options / spécialité : sculpture il est l’élève de François Jouffroy, Aimé Millet, de Pierre-Louis Rouillard et Jean-Baptiste Guillaume.

Il débute au Salon de l’Académie des beaux-arts à Paris en 1870 avec un buste et un médaillon en plâtre ; en 1875, il obtient une médaille de troisième classe grâce à une statue en plâtre de Diane.

ARTISTE
Léon COMERRE (1850-1916)
TECHNIQUE(S)
Huile sur toile
SIGNÉE ET DÉDICACÉE EN HAUT À GAUCHE
« al mio amico lanson / Ricordo della Villa Madicis / Léon Comerre / 1878 / Roma. »

ARTISTE Léon COMERRE (1850-1916)
Huile sur toile. SIGNÉE ET DÉDICACÉE EN HAUT À GAUCHE « al mio amico lanson / Ricordo della Villa Madicis / Léon Comerre / 1878 / Roma. » droits: Galerie D’orsay

En 1876, il est récompensé par le premier grand Prix de Rome avec « Jason enlevant la Toison d’or » et il devient pensionnaire de la Villa Médicis à Rome jusqu’en 1880.

1879, Salon, médaille 2e classe ;

De retour à Paris, après une médaille de première classe au Salon de 1880, il obtient le Grand Prix à l’Exposition universelle de 1889.
1880, Salon, médaille 1e classe ;
1882, Salon, médaille d’honneur
1889, Exposition universelle, Grand Prix ;
1882, chevalier de la Légion d’honneur ;
1895, officier de la Légion d’honneur

Il expose pour la dernière fois au Salon des artistes français de 1897.

Lanson décède à Paris, le 3 avril 1898.

Statues
« La Contemplation » : buste en plâtre, (h. 0,53 m) daté de 1875,
« Diane » : statue en plâtre exposée au Salon de 1875,
« Jason enlève la toison d’or» » : statue en plâtre (h. 1,77 m) avec laquelle l’artiste fut récompensé par le Prix de Rome en 1876; elle est conservée à l’École Nationale des Beaux-arts de Paris ; il existe plusieurs répliques de cette œuvre : en 1895, la fonderie Susse a reproduit cette statue en trois tailles différentes (0,50m, 0,75 m et 1,02 m) en bronze patiné; l’un de ses bronzes est conservé Musée Dahesh de New York ; la fonderie Barbedienne a réalisé un exemplaire conservé à Orléans, derrière l’hôtel de ville,
Le Sphinx au Salon de 1884
« Le Sphinx » : au Salon de 1884,
« La Résurrection du Christ» : haut-relief plâtre, d’après Ernest Renan, récompensé par une médaille de seconde classe au salon de 1879, au musée de Reims ; cette œuvre figurera à l’Exposition Universelle de 1889,
« Leda et le Cygne » : statue en marbre (h. 1,45 m) réalisée pour le Salon de 1897,
« L’âge de fer » : modèle en plâtre pour l’Exposition Universelle de 1889, groupe en marbre (h. 2, 50 m) présenté au Salon de 1882 et acquis par l’État, déposée en mairie de Commentry en 1931 ; groupe en bronze à l’Exposition Universelle de Chicago en 1893 et au Salon des Artistes français en 1894 (détruit en 1842) ; il existe une réduction en bronze, fondue par les ateliers Barbedienne,
« Judith » : groupe en plâtre présenté au Salon de 1880 et récompensé par une médaille de 1re classe ; groupe en marbre au Salon de 1886, présentée hors concours ; dans les jardins du Carrousel à Paris (source : Ministère de la Culture, base Mistral 2007),
« Japonaise » : statue en bronze patiné, vers 1880,
La statue de Jeanne d’Arc à Jargeau
« Jeanne d’Arc » : statue en bronze du monument commémoratif édifié, place du Martroi à Jargeau et fondue par les ateliers Barbedienne ; le monument a été achevé en 1895,
« Statue de Madame de Caen » : 1884, pour le musée fondé par Mme la Comtesse de Caen ; elle est représentée assise dans un fauteuil, tenant son testament de la main droite, de la gauche une petite statue,
« Statue de Richelieu » : dans une niche de pilier du grand amphithéâtre de la Sorbonne,
« Groupe d’animaux » : groupe en plâtre au musée de Cholet,
« Fontaine du château de Vaux-le-Vicomte : groupe en marbre représentant quatre chevaux entrainés par dix enfants qui couronne la fontaine, réalisé en 1880,
« La géographie » : buste à mi-corps en pierre (1890) pour le musée Adrien Dubouché à Limoges,
« Le Génie de la Renaissance » : bas-relief à la Comédie Française,
« Les Arts » : fronton décoratif à l’École des Arts décoratifs de Roubaix,
Statuettes
« Trophée argenté de la Victoire » : fonte par le fondeur L. Meissner, Paris 1889,
« l’Orage » : statuette (h. 0,70 cm) en bronze patiné, (vendue par Christie’s en 2004),
« Salammbô » : statuette en bronze, (h. 0,54 m), au Musée d’Orsay, exposée au Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris en 1892 (et acquise par l’État) et à l’Exposition Universelle de 1900 ; attribuée au musée du Luxembourg, cette œuvre a disparu en 1914,
« La Fortune » : statuette en marbre blanc de 0,80 m (vendue par Sotheby’s London en 2006),
« Aldeana » : statuette en bronze de 0,70 m[10],
« Vénus » : statuette en marbre.
Bustes
« Buste de Jean Bullant» : exécution 1883, ce buste en bronze (h. 0,61 m) fait partie du legs que fit Henri d’Orléans, duc d’Aumale à sa mort en 1897, au musée Condé de Chantilly,
« Buste du Comte Delaborde » : buste en bronze, réalisé en 1882 (h. 0,65 m) ; est à l’École des Beaux-arts de Paris,
« Buste de M.Pothier » : buste en marbre, 1877 ; galerie des bustes à la cour de cassation de Paris,

Médailles:

« Portrait de Louis Roget » Musée des beaux arts d’Orléans
« Médaille de la Chambre de Commerce d’Orléans »
Médaillon de Paul Véronge
« Médailon de Paul Véronge de la Nux» : daté de 1883,
Distinctions :
Concours : Prix de Rome
Date de jugement : 1876
Sujet concours : Jason enlève la toison d’or.

Sources et liens externes
Sources : Dictionnaire Bénézit, dictionnaire Lamy, Les bronzes du XIXe siècle, dictionnaire des sculpteurs (Kjellbert Pierre, les Éditions de l’amateur, Paris, 1996), L’univers des bronzes (Devaux Yves, Éditions Pygmalion, Paris, 1978), L’âge de la fonte (Renard Jean-Claude, Les éditions de l’amateur, Paris, 1985), Wikipédia, e-monumen